Face à la hausse des prix, nombreux sont ceux qui tentent de limiter les coûts en gérant eux-mêmes leurs travaux. Exemple fréquent : acheter soi-même son carrelage. Mais cette stratégie, censée faire gagner de l’argent, s’avère parfois contre-productive. Explications.
Derrière les grosses remises, une qualité qui interroge
Certains distributeurs annoncent des réductions alléchantes, jusqu’à -70 %, toute l’année. De quoi faire tourner les têtes… mais aussi éveiller les soupçons. Car personne ne peut pratiquer de tels rabais sans concessions. Soit les prix de départ sont artificiellement gonflés, soit la qualité laisse à désirer. Dans les deux cas, l’économie affichée pourrait vite se payer au prix fort.
Un choix technique, pas seulement esthétique
Choisir un carrelage ne se limite pas à une question de goût. Usage prévu, pièce concernée, type de support, normes techniques, colles compatibles, joints, profilés… autant d’éléments à prendre en compte. Une erreur sur l’un d’eux, et c’est tout le projet qui peut déraper. Là où un professionnel agit avec méthode, l’amateur s’expose à de mauvaises surprises.
La pose, un poste souvent majoré
Ce que peu de particuliers savent : lorsque le client fournit lui-même le carrelage, les entreprises de pose appliquent souvent une majoration. Pourquoi ? Pour compenser le manque à gagner sur la fourniture. Et surtout, parce qu’un carrelage mal stocké, incomplet ou mal adapté peut ralentir, voire bloquer le chantier.
Et la TVA réduite dans tout ça ?
Faire appel à une entreprise pour la fourniture et la pose, c’est aussi bénéficier, sous conditions, du taux de TVA réduit à 6 %. Une opportunité souvent négligée, mais qui peut faire une vraie différence sur le budget final.
Confier, c’est sécuriser
Faire appel à un pro, c’est choisir la tranquillité : un seul interlocuteur, un chantier cadré, un résultat maîtrisé. Car poser du carrelage, ce n’est pas juste aligner des carreaux. C’est anticiper les moindres détails pour un rendu durable, esthétique… et sans tracas.
